Les parasites externes les plus courants

On qualifie ces parasites par ceux vivant sur les animaux en utilisant leurs hôtes comme nourriture. Le chat peut héberger plusieurs parasites externes distincts qu’il est bien vu de répertorier.

L’infestation par les puces

Il s’agit sans conteste du parasite le plus fréquent chez le chat. Son cycle de vie complet peut comptabiliser 12 jours. La puce femelle produit ses œufs dans les 2 jours suivants l’instant où elle s’est logée sur le chat. Les larves éclosent en quelques jours et se cachent aussi bien dans le pelage du chat que dans les moquettes, planchers ou tissus. La puce se veut très résistante aux pesticides et peut transmettre un lot de maladies infectieuses. Un peigne à puces doté de fines dents sera efficace pour traiter le corps du chat infecté. Il est bien vu de compléter ce peignage par un programme d’éradication des puces pour le chat comme pour le foyer.

La gale d’oreille

Cette infection entraîne une inflammation du conduit auditif externe voire une maladie cutanée. Les chats infectés ont tendance à se gratter et se frotter les oreilles ainsi que secouer sa tête de façon excessive. Le diagnostic de la gale d’oreille se réalise par le biais d’un échantillon de l’écoulement de l’oreille qui sera ensuite observé au microscope.

D’éventuels acariens adultes pourront ainsi être identifiés. Le traitement prend la forme d’un nettoyage doux du conduit auditif pour éliminer au mieux les débris.

La cheyletiellose

Cette infection est due à la présence d’un acarien dit de Cheyletiella blakei, infectant aussi bien le chat que l’humain. Ces parasites passent l’intégralité de leur vie sur leur hôte, soit 35 jours. Très difficile à diagnostiquer, la cheyletiellose peut faire l’objet de raclages cutanés, un peignage des puces ou bien un scotch-test. Ces acariens sont particulièrement sensibles aux produits antiparasitaires externes, un traitement de l’environnement est ainsi conseillé. Si l’homme présente une quelconque éruption cutanée rouge et prurigineuse, la consultation d’un médecin est hautement recommandée.

La gale neotédrique

Cette infection très contagieuse est due à un acarien de gale nommé Notoedres cati qui se transmet par contact direct entre les chats. Ce type de gale peut également toucher l’homme, les chiens ou les lapins. L’acarien creuse les couches supérieures de la peau et s’alimente de cellules et de liquide organique. Un prurit sévère peut être constaté au niveau de la tête et du cou, tout comme des lésions cutanées caractérisées par des croûtes. Chez l’humain, la gale néotédrique provoque de l’urticaire et des lésions cutanées croûteuses.

La démodécie

Peu fréquente chez le chat, cette maladie cutanée est provoquée par deux espèces d’acariens : le demodex cati, vivant dans es follicules pileux, et le demodex gatoi, présent à la surface de la peau. Cette infection peut se transmettre entre chats et prend la forme de lésions rouges, d’alopécie et de croûtes. Généralement, la tête et le cou qui sont les plus fréquemment touchés. Les traitements sont basés sur des applications de médicaments externes sous forme de bains.

Les acariens de la fourrure

Cet acarien passe sa vie entière sur le chat, plus précisément à la base de son poil. Très ressemblant au pou, il provoque un ternissement du pelage avec des poils fragiles.

L’infestation de poux

Le pou chez le chat a la caractéristique de se nourrir de cellules cutanées éliminées. Comme l’acarien de la fourrure, le pou passe son cycle de vie sur le chat. La présence de poux est souvent liée à une mauvaise santé de l’animal, à un surpeuplement ou bien à une mauvaise condition sanitaire. L’application d’antiparasitaires externes est une méthode efficace.

L’infestation de tiques

Les chats habitués à l’extérieur, et spécifiquement dans des climats chauds et humides, sont davantage prédisposés aux tiques. Ces parasites se fixent aux oreilles ou au cou du chat, et peuvent transmettre certaines maladies. Les tiques tombent naturellement quand elles sont terminées de s’alimenter.

La thrombiculose

Elle est provoquée par un insecte nommé Trombicula autumnalis et désigne l’infestation par des larves d’aoûtats. Ces larves peuvent atteindre une taille équivalente à 500 µm et donnent un aspect de poudre orangée que l’on peut voir à l’œil nu. Un traitement à base d’antiparasitaires peut s’appliquer.

La teigne

Cette mycose contagieuse prend dans 95 % des cas la forme d’un champignon et concerne un chat sur trois. La transmission s’effectue par contact direct avec un chat infecté ou par le biais d’un équipement de toilettage ou un lieu de couchage. Des lésions cutanées peuvent apparaitre dans les 4 semaines suivant la contamination. Les plus jeunes chatons peuvent avoir des lésions sur la face et les pattes. Pour diagnostique la teigne, trois types d’examens sont envisageables :
-L’examen à la lumière ultraviolette,
-L’examen direct du poil pour observer les spores,
-La culture fongique consistante à la récupération de poils.

En matière de traitement, la teigne se résout spontanément en quelques mois voire plusieurs années. Lutter contre la teigne n’est pas facile et nécessite plusieurs étapes médicamenteuses :
-Le médicament traditionnel : la griséofulvine,
-Les médicaments antifongiques : l’itraconazole et la terbinafine,
-Le lufénuron,
-Les traitements locaux,
-Les traitements de l’environnement pou éradiquer les spores des champignons.